L'insigne du régiment:

Sur l'insigne du régiment, on retrouve la devise du régiment : Partout Toujours Réaliser.

Au centre, le médaillon (insigne d'origine) représente la locomotive « Pacific » traversant un pont modèle Henry.

L'année de création apparaît également : 1889. En fond, les couleurs du génie : le rouge et le noir.

En bas se trouvent les armes de la ville de Versailles.

Le 5ème génie en est le régiment de tradition.

Écu français ancien écartelé au 1 et 4 de gueules, au 2 et 3 de sable. En pointe, écu aux armes de la ville de Versailles. En coeur, rondache d'argent à une locomotive franchissant un pont métallique, en pointe millésime : 1889. Brochant la rondache en chef, chiffre 5. Sur un listel d'or, la devise:  Partout Toujours Réaliser.

Homologué H. 212 le 13 juin 1947

Les détails

L'insigne central

Une locomotive Pacific franchissant un Pont Henry. En orle du chef, l'inscription 5, et en pointe millesime 1889, le tout argent.

Naissance de la Pacific.
 Construite pour les chemins de fer de l'État, la locomotive à vapeur 231 G 558 appartient à une série de 238 unités dont elle est la seule à avoir été préservée de la démolition en 1977 grâce à l'amicale des Chefs de Traction du Réseau de l'Ouest et le concours de la SNCF. Comme 30 de ses "consoeurs" sa distribution est modifiée en 1936 aux ateliers de Sotteville-Quatre-Mares. Chacun de ses 4 cylindres HP et BP est doté de 4 soupapes de type Dabeg. Elle est alors 231 DD pour devenir 231 G à la création de la SNCF en 1937.Elle peut emmener près de 500 passagers à 100 km/h. Elle a sillonné les lignes du réseau de l'État et de la région de l'Ouest de la SNCF de 1922 à 1968.

Les ponts Henry.
 Mis au point à partir de 1885 par la société Fives-Lille sous l'impulsion du colonel Henry, ils n'ont été réformés qu'en 1966. Il se présente sous la forme de travures à poutres treillis à large mailles en croix de Saint-André. Les éléments les plus lourds ne dépassent pas 1000kg. Ils sont assemblés par boulons et broches, avec interposition de couvre-joints et de fourrures en fonte. Le pont de type Henry 16, le plus long atteint 48m. Le lancement s'effectue selon la même technique que les ponts Marcille.

Les 1er insignes de poitrine créés sont avant tout des signes de reconnaissance et d'appartenance à un esprit de corps. En effet, les uniformes ayant perdus pendant la 1ère guerre mondiale leurs couleurs distinctives, au profit d'un neutre bleu horizon, qui deviendra kaki dans les années 1930, il devenait plus difficile de repérer l'appartenance une unité spécifique. Ces insignes vont y remédier mais ne sont pendant un temps autorisés qu'à titre personnel et vendus au foyer du soldat. Ils vont progressivement être adopter par l'ensemble de l'armée française, chaque régiment créant ainsi sa tradition. Puis cet insigne régimentaire deviendra un élément indissociable de l’uniforme de sortie ou de cérémonie. La rondache ci-dessus est donc le premier insigne régimentaire du 5. Il portait initialement la mention « 5e GENIE » en haut, avant de ne devenir que le centre d’un insigne plus sophistiqué, qui sera ensuite monté sur une patte de cuir, accrochée à un bouton de la vareuse.

Les Armoiries de Versailles

Aux jours de 1789,VERSAILLES , se donna librement des armoiries. Après les tribulations et transformations diverses voulues par les différents régimes qui se succédèrent, la Commission Départementale d' Héraldique les enregristra en 1944. Elle en fit le blason qui se lit..."d'azur à trois fleurs de Lys d'or au chef d'argent chargé d'un coq bicéphale issant au naturel "...

L'écu est timbré de la couronne murale d'or des Villes royales et soutenu par deux palmes d'or croisées en pointe en sautoir. 1789 ne nous a laissé aucune trace d'enregistrement. Or, si la partie basse de l'écusson représente indiscutablement la maison royale de France, la plus libre interprétation peut être donnée à la partie supérieure. La plus vraisemblable des hypothèses paraît être le symbole de vigilance représenté par les deux coqs, vigilance avec laquelle. la municipalité et la garde civique devaient remplir leur double devoir envers le Roi et la Cité.

1944 précise seulement que le coq bicéphale issant symbolise les libertés naissantes.

Voir tous les autres insignes des sapeurs des chemins de fer